Tutoriel: Comment évoluer en ski de rando (niveau intermediaire/avancé)

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Vous êtes un skieur habitué aux sorties ski de rando, vous prenez plaisir à rider les petites pépites encore peu convoitées, ce blog est fait pour vous !

Pratiquant, nous avons constatés que nombreux sont les skieurs qui se lancent dans des sorties sans être bien alerté sur bien des aspects dont la sécurité. Nous allons donc tâcher dans cet article de vous donner un petit cours de rattrapage version ZAG skis pour que vos sorties soient réussies et cela, en toute sécurité !

Nous allons tâcher dans ce blog de revoir ensemble tout ce que doit savoir un skieur de randonnée et de freeride pour évoluer sereinement sur son terrain de jeu.

 

Cela va permettre à certains de simplement vérifier les acquis (ici checké par un guide) et puis pour d’autre de continuer l’apprentissage par un petit arrêt au stand, afin d’avoir de bonnes bases théoriques ! Pour ce faire nous serons accompagnés de notre habitué des lieux, notre guide Pierre Masbou !

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Pierre Masbou

Je m’appelle Pierre Masbou, je suis Aspirant-guide et moniteur de ski de formation. Je travaille actuellement en tant que gendarme secouriste - formateur au centre national de ski et d'alpinisme de la gendarmerie (CNISAG, centre de formation pour le secours en montagne). J’ai débuté la montagne et le ski de randonnée dans mes montagnes d’origines qui sont les Pyrénées. Citation célèbre qui est restée en moi depuis mes débuts « L’alpiniste est un homme qui conduit son corps là où, un jour, ses yeux ont regardé… »

Inutile de vous rappeler qu’une sortie ça se prépare, si vous avez besoin d’une petite update là-dessus je vous conseille de vous reporter à notre tuto comment débuter en ski de rando

Quel matériel choisir pour le ski de rando ?

A la recherche de gain de poids, on joue souvent sur le matos à emporter (ou pas). Un choix difficile quand on ne sait pas forcément à quelle sauce on va être mangé pendant la sortie !

C’est alors une étape primordiale dans la préparation de sa sortie que de savoir quel matériel embarquer avec nous ! Ne pas en prendre assez c’est le risque de se retrouver embêté en plein milieu d’un passage délicat et inversement trop en prendre vous fatigue inutilement.

En général pour une sortie à la journée le litrage du sac à dos va être entre 20 et 30 litres. Ce type de litrage vous permet d’y mettre assez de couches en fonction de la météo, d’emporter avec vous vos crampons ou piolet si besoin, charger la nourriture nécessaire…

Les mots de Pierro

« La prise en compte des facteurs humains et du terrain sont vraiment à prendre en compte pour le bon déroulement de votre sortie, si vous ne sentez pas une décision ou un passage il ne faut pas hésiter à le dire. La communication est un élément à ne pas négliger dans un groupe tout au long de la sortie. Souvent les accidents arrivent quand les personnes plus faibles ne veulent pas forcément dire qu’elles ne vont pas bien ou qu’elles ne le sentent pas et à contrario un chien fou peut vous amener à vous retrouver dans des situations critiques sans avoir pris le temps d’analyser le terrain et le milieu. »

« Le double check est à réaliser pour voir si tous les DVA sont en bon état de marche. Il est possible que les fréquences de certains DVA dérivent et que ses appareils ne soient plus compatibles avec les autres appareils.

En général je mets mon DVA dans une poche sécurisée de mon pantalon (système de Leach pour l’accrocher à l ‘intérieur) et mon téléphone dans la poche opposé dans ma veste ou voire même en haut de mon sac à dos. Attention il n’y a pas que les appareils électroniques qui peuvent interférer les ondes, les emballages des compotes ainsi que celle des barres céréales peuvent mettre à défaut votre DVA ! »

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Comment bien commencer sa sortie rando ?

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Attaquons-nous maintenant au vif du sujet, sortie préparée en amont, vous arrivez sur le parking, fin prêt à chausser les skis et attaquer dans le raide. Mais hop hop hop pas si vite ! Rien ne vaut une bonne petite météo perso. En effet, il est important de ne pas négliger l’état d’esprit de l’équipe. Connaître les motivations de chacun va nous permettre d’adapter la sortie pour convenir au plus grand nombre. On n’est jamais à l’abri de quelqu’un moins en forme, de quelqu’un qui veut manger un max de D+ en un minimum de temps et il est donc important de le savoir pour éviter toute frustration dans l’équipe.

Météo perso faite, une analyse depuis le parking, du ciel, de la neige, des possibles avalanches etc. va vous permettre d’avoir directement une idée de l’environnement dans lequel vous allez évoluer. Vous commencez la sortie mais là aussi, pas si vite ! La désignation de deux personnes va être nécessaire pour le test DVA. Espacés, vous allez un par un passer devant votre collègue en commençant par le mode « Recherche » (à un mètre d’écart de lui) puis ensuite passer devant le second avec le mode « Ski ».

Une fois tout le monde checké, vous pouvez partir serein sur votre sortie (si aucun signe défaillant n’a été détecté bien évidemment).

 

Check DVA ok mais attention aux interférences !

Pour que votre DVA fonctionne correctement il est primordial d’éliminer le maximum d’interférences. Les interférences peuvent être provoquées par tout appareil électronique (même éteint/ mode avion pour les smartphones). Plus celui-ci est proche du DVA plus celui-ci interfère les ondes de l’appareil. Il faut au minimum tenir ses appareils électroniques/ métalliques à 50cm de l’appareil. Aparté faite,

Maintenant ça part, alors que les chevaux sont lancés on distingue rapidement ceux qui ont le plus la caisse et ceux qui l’ont moins, qui papotent. Inutile de vous rappeler que quand on fait un effort physique on transpire et on a chaud. Avoir une bonne gestion de ses couches c’est important. Après un petit quart-d’heure d’effort n’hésitez pas à marquer une pause, ressouder le groupe et demander à chacun comment il/ elle se sent (météo perso partie 2), enlever une couche si besoin, créer des groupes si besoin est et reprendre de plus belle !

Les mots de Pierro

« La prise en compte des facteurs humains et du terrain sont vraiment à prendre en compte pour le bon déroulement de votre sortie, si vous ne sentez pas une décision ou un passage il ne faut pas hésiter à le dire. La communication est un élément à ne pas négliger dans un groupe tout au long de la sortie. Souvent les accidents arrivent quand les personnes plus faibles ne veulent pas forcément dire qu’elles ne vont pas bien ou qu’elles ne le sentent pas et à contrario un chien fou peut vous amener à vous retrouver dans des situations critiques sans avoir pris le temps d’analyser le terrain et le milieu. »

« Le double check est à réaliser pour voir si tous les DVA sont en bon état de marche. Il est possible que les fréquences de certains DVA dérivent et que ses appareils ne soient plus compatibles avec les autres appareils.

En général je mets mon DVA dans une poche sécurisée de mon pantalon (système de Leach pour l’accrocher à l ‘intérieur) et mon téléphone dans la poche opposée dans ma veste ou voire même en haut de mon sac à dos. Attention il n’y a pas que les appareils électroniques qui peuvent interférer les ondes, les emballages des compotes ainsi que celle des barres céréales peuvent mettre à défaut votre DVA ! »

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Comment faire une bonne analyse du terrain ?

On avance, on avance, on sait directement où tracer car on a bien préparé la sortie toutefois un doute survient sur une pente. Hooop on ne fonce pas tête baissée, on va prendre une décision.

Le 3x3 de Munter, le couteau suisse de l’aide à la décision

Cette méthode simple vous permet de prendre rapidement des décisions. Elle s’appuie sur trois facteurs, l’humain, les conditions et le terrain à trois niveaux spatio-temporels que sont avant, parking, terrain.

Avant : Consulter le Bulletin du Risque d’Avalanches, se renseigner sur l’itinéraire à emprunter.

Parking : Météo perso. Faire un rapide brief avec les gens avec qui vous partez de leur état d’esprit, leur motivation, les attentes sur la sortie.

Terrain : Savoir constamment analyser le terrain et revoir son itinéraire s’il s’avère que les conditions n’étaient pas celles espérées.

Les mots de Pierro

« La méthode 3x3 est l’une des méthodes d’analyse du risque que j’utilise régulièrement sur mes sorties en ski de randonnée, seul ou avec mes clients. Il est très important de pouvoir se poser les bonnes questions aux bons moments !

Attention, ce qui reste le plus compliqué à analyser et à interpréter, c’est la nivologie ! Si vous souhaitez vous perfectionner et tester vos connaissances en nivologie, n’hésitez pas à demander les conseils d’un pro de la montagne sur une ou plusieurs sorties. »

A ce propos, une pause, un petit point nivo !

En hiver et notamment en ski de randonnée, l’ennemi numéro un du skieur c’est l’avalanche.

Une avalanche en soit c’est quoi ? C’est le chevauchement de deux couches de neiges que l’on va appeler « plaque » qui n’ont pas la même densité. Une avalanche se déclenche lorsque la couche (plaque) inférieure à une densité plus faible que la couche (plaque) supérieure.

Le passage d’un skieur suffit à déclencher une plaque sur plusieurs dizaines de mètres de plusieurs milliers de mètres cubes.

Pour constater localement le manteau neigeux et comment sont les couches il vous suffit d’inverser votre bâton et de le planter dans la neige. Vous allez rapidement sentir différentes densités au fur et à mesure que vous poussez.

Risque d'avalanche ? Adoptez la vigilance !

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Les 4 modes de vigilance

Mode détendu : Vous évoluez dans un secteur où les pentes sont inclinées à moins de 30°, il n’y a aucun signe apparent et vous êtes hors d’atteinte d’un quelconque départ.

Mode méfiance : Vous êtes conscient que vous évoluez potentiellement dans une zone à risques mais qu’en fonction de votre trace vous pouvez contourner le danger. L’objectif est donc de distinguer clairement la section dangereuse pour adapter l’itinéraire et ainsi éviter le danger.

Mode alerté : Vous vous engagez dans une zone où le risque d’avalanche est présent soit parce que l’itinéraire l’impose soit parce que c’est votre choix. L’objectif ici est de distinguer des ilots de sécurité, allonger les distances entre les skieurs (moins de personnes engagées si une avalanche se déclenche).

Mode hasardeux : Vous évoluez dans une zone où il est impossible de diminuer le risque, dans le pire des cas l’issue est fatale. N’engagez que des personnes averties et conscientes.

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Les pictos de Duclos

Pour s’aider en nivologie et à la progression, un autre outil bien utile ce sont les pictogrammes de Duclos. Au nombre de 6 ils vous permettent d’avoir un aperçu global de votre avancement.

Avalanches récentes : Les moyens de communication permettent d'avoir des informations sur les avalanches récentes (data-avalanche.org).

Pentes : A partir du site de l'IGN ou Skitrack, il est facile de faire apparaitre les pentes à plus de 30°.

Indice du risque : A partir des BERA publiés du 15 décembre au 15 avril sur le site de Météo France.

Surcharge : Épaisseur de neige fraîche, accumulation dues au vent, récentes ou non.

Redoux : Élévation de la température et fonte éventuellement associée sont facilement perceptibles.

Couches fragiles : Couches enfouies et effet sur la stabilité du manteau neigeux.Un bon suivi des conditions météorologiques et nivologiques locales peuvent donner des informations sur la présence de ces couches.

Pour se référer à l’échelle du risque d’avalanche BERA, voici une petite synthèse des signes que vous pouvez rencontrer.

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Les mots de Pierro

« Le BRA est un élément que l’on prend en compte comme la météo sur la préparation de course mais aussi sur le terrain. Les pictogrammes et les 4 modes de vigilances sont des aides à la décision sur le terrain qui viennent remplir cases décisionnelles du terrain dans la méthode 3X3.

Le risque zéro n’existe pas. La neige est un élément complexe, plus on en connait et moins on en sait ! Le seul petit conseil que je peux vous donner c’est de prendre des distances de sécurité pour éviter d’exposer l‘ensemble du groupe dès que possible. »

Comment évoluer sur les terrains à risques ?

Il ne va pas sans dire que lorsque l’on progresse on en a rapidement marre des sorties avec des pentes à moins de 30° toutes tracées où l’on croise la moitié du CAF de la ville d’à côté.

On a envie de renouveau, de pousser un peu les limites et aller voir ce qui existe entre deux sommets, explorer quelques couloirs, faire des courses d’arêtes, progresser sur glacier…

Toutefois cela ne se fait pas sans préparation ! Voici une petite checklist des choses utiles à savoir faire avant de s’engager !

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Nœuds utiles

- Le nœud basique d’encordement est le nœud de 8. Il sert à s’encorder en bout de corde mais aussi à relier les deux brins de rappel.

- Le cabestan est un nœud réglable que l’on utilise pour se sécuriser (vacher)

- Le demi-cabestan est un nœud d’assurage que l’on utilise pour mouliner une personne ou alors descendre en rappel sur des courtes distances.

 

Comment bien utiliser un piolet/ quel type de piolet favoriser ?

Le piolet est utile dans les sorties techniques en haute-montagne et sur zone glacière. Il peut être utilisé comme une aide à la marche et un élément de sécurité dans des pentes raides sur de la neige dure voire gelée. En général on vient l‘associer à des crampons pour un gage de sécurité. Nous vous conseillons par exemple de choisir un piolet light de type PETZL Gully et des crampons hybride acier/alu de type PETZL Irvis hybrid.

Bien évidemment, choisissez le matériel qui correspond à votre niveau et votre pratique. Avoir du matériel trop performant peut vous porter défaut si vous ne savez pas bien l’utiliser. Light ne rime pas avec pratique/ facile d’utilisation.

 

Comment s’encorder sur arête ou glacier ?

L’encordement sur glacier est de 15m minimum entre chaque pratiquant. Une réserve de corde doit être gardée par le leader et le dernier pour pouvoir amorcer un sauvetage (mouflage) en cas de chute en crevasse. L’encordement se met en place dès lors qu’une traversée sur glacier crevassé est faite. En revanche, il ne faut pas oublier de prendre le matériel individuel pour la progression et le sauvetage en crevasse (longe, broches à glace, sangles de 120cm, poulie traction, autobloquant mécanique et une petite de cordelette de 8m). Au niveau de la corde un demi-brin de rappel suffit pour la progression sur glacier.

Il n’y a pas de métrage type pour l’encordement sur les courses d’arête. Le principal lors de la progression facile en corde tendue est de placer minimum deux points de sécurité (dégaines sur gougeons ou spits, sangles sur becquet, friends, coinceur) entre le leader et le second. Les cordes utilisées pour les courses d’arête sont soit un ou deux brins de rappel doublé ou soit une corde à simple.

 

Comment protéger une descente en ski ?

Lors des descentes en ski dans les pentes de plus de 30 ° et où le manteau neigeux est estimé au mode méfiant (4 modes de vigilance) je fais partir les personnes une par une. Je les fais s’arrêter à un endroit où le risque est réduit. En ski de pente raide, je garde le même schéma.

Sur glacier, l’évolution doit se faire de manière vigilante. Laissez de l’espace entre vous. Le dernier skieur doit pouvoir à tout moment se coucher pour retenir le skieur devant lui qui pourrait chuter dans une crevasse.

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Comment secourir quelqu'un en avalanche ?

Lorsque quelqu’un est pris dans une avalanche, le temps est compté. Le pronostic vital de la personne décroît très rapidement (en général un quart d’heure suffit). Il est donc obligatoire de connaître les bons gestes à faire pour sauver la personne et éliminer tous les gestes parasites.

1. élire un leader

2. alerter les secours

3. organiser les recherches

4. sécuriser le lieu

5. effectuer les recherches

Tous les membres du groupe doivent être à même de savoir réaliser une recherche avalanche avec leur DVA ! Il existe plusieurs fois par an des sessions d’exercice avec le CAF pour cela.

Nous vous conseillons vivement de consulter cette courte vidéo. Très intuitive vous comprendrez rapidement les enjeux et les bons gestes à faire !

 

 

Les mots de Pierro

La vidéo de La Chamoniarde est très bien faite.

L'entraînement à la recherche DVA doit se pratiquer régulièrement et tout au long de la saison hivernale pour connaître son appareil et être efficace le jour J.

Au niveau de l’organisation lors d’une avalanche voici ce que je peux vous dire :

Les personnes totalement ensevelies doivent être sorties le plus rapidement possible. Il faut effectivement alerter les secours mais ce qui reste le plus urgent c’est de sortir la ou les personnes ensevelies.

Dans cette situation, le leader sortira naturellement. Attention à la perte de temps inutile. Faire la recherche DVA. Regarder et tirer sur les indices de surface. Une fois la ou les personne(s) retrouvée(s), appliquer les premiers gestes de secours. Attention une victime d’avalanche peut être polytraumatisée.

Toujours faire attention au risque de sur-avalanche. La plupart des nouveaux DVA basculent automatiquement en émission si vous vous faites prendre dans une sur-avalanche lors de la recherche (tous les appareils ne le font pas, chose à vérifier lors de son achat).

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Comment secourir quelqu'un en crevasse ?

Les gestes clés

La vidéo de l’ENSA explique et montre parfaitement ce que vous devez faire lorsque la personne est indemne au bout de la corde. Si votre compagnon est blessé ou inconscient, sécurisez, appelez les secours et commencez une manipulation des mouflages du haut (mariner simple ou double).

Alerter les secours

Pour alerter les secours utilisez soit la radio soit votre téléphone portable (112).



 

Comment améliorer sa pratique ?

Vous n’êtes pas sans savoir que d’années en années nous voyons notre terrain de jeu se détériorer par le résultat de l’action humaine.

Agir à son échelle c’est être responsable. Nous avons alors essayé de réfléchir, par le biais du ZAGreen program à différentes méthodes pour réduire notre impact à l’échelle industrielle cependant les pratiquant ont aussi leur rôle à jouer !

Qui dit skieur confirmé dit habitué des transports. Il est encore rare d’avoir de bonnes alternatives à la voiture pour nous rendre dans nos coins reculés. Cependant nous pouvons le faire intelligemment et organiser du covoiturage avec les copains/ copines.

Si vous évoluer en haute-montagne vous allez parfois être amené à poser des ancrages. Essayer au plus que possible de ne pas laisser de traces de votre passage en y posant des protections temporaires (anneaux, coinceurs, broches, friends…) plutôt que des pitons !

Ce n’est pas nouveau mais qui aime la montagne la respecte. Les déchets c’est dans le sac !

Si cette thématique vous intéresse, allez consulter notre blog